En décembre 2019, nous vous proposions un article présentant les modèles économiques des clubs. Il s’agit aujourd’hui de se pencher sur les statistiques concernant les clubs sportifs amateurs en Europe et leurs perspectives de diversification quant à leurs sources de financement.
Le sport est une préoccupation gouvernementale et chaque jour de nouvelles mesures le concernant voient le jour. Cependant, les subventions publiques envers les associations sportives diminuent considérablement et les mettent parfois dans une position où elles cherchent à “survivre” plutôt qu’à se développer.

Cette même étude montre que la France adopte une structure de financement proche de celle de l’Europe avec une part des services adhérents légèrement plus faible : 44% pour 56% à l’échelle européenne.

Le montant des subventions est aujourd’hui à remettre en question puisque lors de la réalisation de cette étude en 2010, la France comptait parmis les bons élèves en matière de soutien envers les associations. Tandis qu’en 2018, 60% des clubs faisaient face à une baisse notable de leurs subventions publiques dans les dernières années (Etude Call4sport, 2018).
Seulement, selon la pratique sportive, les ressources varient considérablement. Le fait qu’ils soient collectifs ou non, médiatisés ou non, populaires ou non sont quelques un des facteurs qui influent le montant de leurs financements.
Par exemple, le football professionnel suit aujourd’hui le modèle MCMMG (Media, Corporation, Merchandising, Markets, Global). Anciennement partisan du modèle SSSL, ce sport a connu une médiatisation importante depuis les années 1980. Wladimir Andreff a fait ce constat et déclare qu’en 2012/2013, 74% des revenus provenaient des droits télévisés et des produits dérivés. L’étude du CDES nous donne la même tendance puisque selon les variables étudiées ci-dessus, le sponsoring arrive en tête pour le football amateur (23%) contre 33% de cotisations

En parallèle, la natation rassemble 62% de ressources adhérents pour 3% de sponsoring.
"Selon la discipline, les priorités d'investissement doivent différer."
Nous avons conscience de la difficulté de maîtriser l’ensemble de ces variables et surtout de les mettre en pratique. C’est pourquoi, nous vous proposons différents outils et formations pour vous permettre de réussir vos challenges.