Grâce à l’implication du gouvernement et de nombreuses instances publiques pour favoriser la pratique sportive, le secteur associatif sportif est mis en lumière et tend à se développer. Dans sa globalité, l’exercice sportif génère des bienfaits profitables autant au pratiquant qu’à l’environnement où il se déroule.
Selon une étude du CDES datant de 2018 intitulée “Le mouvement sportif : quels effets sur la société française et son économie ?”, le poids économique du mouvement sportif s’élève à 11.69 milliards d’euros.
Grâce aux bénévoles, la pratique sportive peut prétendre à évoluer positivement et peut ainsi multiplier ses impacts :
- Développement, création ou rénovation d’infrastructures
- Accroissement du dynamisme économique
- Amélioration de la santé publique
- Contribution aux missions d’éducation et de formation
- Contribution au bénévolat et à la citoyenneté active
- Renforcement de la prévention et de la répression du racisme ou des violences
- Soutien au développement durable
- Création et développement de liens sociaux pour développer le bien-être social
- Production d’emplois : 89 000 en 2017
Il y a une dizaine d’années, la France traversait une crise associative. Il était difficile de fidéliser les bénévoles. Cela provoquait un manque d’effectif et surtout une absence de relève lors des départs en retraite.
Cet inintérêt pour le bénévolat se ressentait surtout chez les jeunes. C’est ce que Jean Michel Peter relevait dans le numéro 84 du magazine Agora débats/jeunesse “L’engagement bénévole des jeunes sportifs : crise ou mutation ?”. Pourtant, une expérience bénévole est véritablement positive dans le parcours d’un jeune. Le bénévolat fédère de nombreuses valeurs : l’esprit d’équipe, l’engagement, la volonté, l’investissement de soi … C’est une étape importante dans l’insertion des jeunes au sein du milieu professionnel.
Aussi sur les 3.2 millions de bénévoles dans des associations sportives, on perçoit différents niveaux d’engagements. L’année 2017 a tiré la sonnette d’alarme pour certains clubs faisant face à une disparité de leurs bénévoles dirigeants : présidents, trésoriers … Bernard Amsalem, vice-président délégué du CNOSF en charge du haut niveau, parle d’une “crise de responsabilité”.
Données chiffrées et impacts du mouvement sportif issus de l’étude du CDES